Pour ceux qui ne visitent pas aussi mon blog (je les comprends d'ailleurs... ma vie on s'en tape...) voici un truc...
Allez de très longs articles péchés ici et là mais qui valent le détour...
Tous aux abris les méchants sénateurs américains, qui n'ont rien d'autre à faire que ça et qui feraient mieux de péter un coup, s'attaquent au poker en ligne... jaloux va...
En Italie ils ont déjà bloqué l'accés aux sites...
Il y aurait 70 millions de pokériens aux Etats-Unis, et 23 millions de pokériens online (source : PokerListings.com).
Or, le petit monde du poker en ligne américain est secoué comme un cocotier. La raison : un sénateur du nom de Bob Goodlatte a fait une proposition de loi fédérale qui vise au pire à interdire, au mieux à pénaliser ou restreindre l'accès aux sites de poker en ligne, et plus largement, le jeu d'argent sur internet.
Il apparaît en fait que cette loi, sous des apparences de moralité, combat le blanchiment d'argent, ce qui est louable. Mais elle pourrait avoir des conséquences de taille, comme l'interdiction pour les sites d'accepter des paiements en carte bancaire. Ou encore, les cyber-casinos offshore deviendraient interdits (on notera qu'ils le sont quasiment tous !). Le texte prévoit des assouplissements pour les loteries d'états, les paris sur les courses et sur les sports.
Michael Bolcerek, président de la Poker Players Alliance, défend les joueurs en arguant du fait qu'une telle loi serait une intrusion dans les affaires individuelles, et donc contraire à la Constitution américaine. D'ailleurs un autre projet de loi consiste à mettre en place un dispositif de régulation des 12 milliards de dollars générés par l'industrie du jeu en ligne dans son ensemble (source : PokerNews.com).
Dans un récent Card Player, Barry Shulman souligne qu'une loi a été votée dans l'état de Washington (au nord-est des USA, près de la frontière canadienne) qui classe le fait de jouer au poker en ligne comme un délit de classe C, aussi grave que celui de brutaliser un enfant, et passible d'amende de $10.000 et/ou d'un séjour à l'ombre. Reste à savoir comment on va pouvoir prendre sur le fait quelqu'un en train de jouer au poker en ligne dans l'intimité de son logement.
La chose est d'autant moins vraisemblable que l'état de Washington est le quatrième des USA en terme de salles de poker, après la Californie, le New Jersey et le Nevada. Les grosses légumes du coin n'apprécieraient pas la concurrence des cyber-tables ? En fait, c'est l'inverse : internet crée une "formation" au poker et génère de la clientèle en plus pour les casinos "brick & mortar". Les internautes d'aujourd'hui sont les joueurs de clubs de demain.
Comme il vaut mieux prévenir que guérir, le magazine a créé une pétition que les joueurs du monde entier sont invités à signer, à l'adresse
http://www.cardplayer.com/savepoker.Coup de pub ? Peut-être. En tout cas, le site du magazine ne dit rien de tout ça en page d'accueil. Pour une loi qui risque de tuer leur business, je trouve qu'ils prennent la chose un peu à la légère.
Howard Lederer rejoint L'Alliance
Poster un commentaire Pour faire pression sur le Congrès américain qui examine une série de textes hostiles au poker, le patron de Fulltilt rejoint la direction de l'Alliance des Joueurs de Poker.
Depuis la création du Commission des joueurs rattachée aux World Series of Poker, c'est l'événement le plus important concernant les institutions du monde du poker aux Etats-Unis : l'Alliance des Joueurs de Poker ("Poker Players Alliance") a annoncé mardi 13 juin 2006 l'arrivée d'Howard Lederer au sein du conseil d'administration de l'organisation. Howard Lederer est un grand joueur de poker. C'est aussi le président de Tiltware, la société en charge de concevoir le logiciel de poker en ligne FullTilt.
Lederer rejoint d'autres membres éminents du conseil d'administration de l'Alliance, c'est-à-dire les directeurs de tournois Linda Johnson et Jan Fisher, ainsi que le joueur de poker et écrivain Greg Dinkin. L'Alliance et son conseil d'administration ont pour mission de défendre les intérêts des joueurs de poker aux Etats-Unis. "Je suis très enthousiaste d'annoncer qu'Howard a accepté de rejoindre la direction de l'organisation" a déclaré mardi Michael Bolcerek, le président du conseil d'administration de l'Alliance des Joueurs de Poker. "La réputation d'Edwards dans la communauté du poker ainsi que ses efforts en court aux côtés de notre organisation et des joueurs pour défendre le jeu contre les attaques du Congrès rendent sa venue très importante."
La décision de Lederer pourrait être inspirée par son récent voyage Washington en compagnie des joueurs pros Chris Ferguson and Greg Raymer en avril dernier. Les trois professionnels avaient rejoint le président de la "Poker Players Alliance" (PPA) pour faire pression auprès des législateurs du Congrès américain. Aux Etats-Unis, le Congrès est en effet en train d'examiner une série de propositions de lois ("bills") destinée notamment à contrer l'essor du poker en ligne. Après ce premier déplacement auprès des pouvoirs publics en tant que lobbyiste, Howard a donc choisi l'Alliance pour prolonger de manière collective son action.
A propos de son engagement au sein du conseil d'administration de l'Alliance, Lederer a indiqué que "la mission de l'Alliance des Joueurs de Poker est très importante car le jeu est de plus en plus soumis à de violentes attaques. Mon arrivée au sein de conseil d'administration du PPA est motivée par les défis que sont aujourd'hui à la fois la promotion du poker et la protection des joueurs. Je souhaite m'impliquer personnellement en rejoignant le conseil du PPA." "Le Poker est attaqué au Congrès, et je suis persuadé que tous les joueurs de poker se doivent de rejoindre l'Alliance pour signifier au Capitole que nous ne souhaitons pas voir le Gouvernement fédéral bannir une tradition américaine que nous aimons" ajoute-il.
L'Alliance des joueurs de poker comprend déjà près de 25.000 membres. Grâce à l'arrivée de l'une des personnalités les plus respectées dans la communauté du poker au sein de son conseil d'administration, le ciel s'éclaircit quelque peu pour les joueurs en ligne aux Etats-Unis. Lederer devrait être en mesure d'apporter son aide à la pointe du combat des acteurs du monde du poker contre ceux qui aimerait voir le jeu mettre un genou à terre, à la fois en ligne et hors ligne. L'éloquence de Lederer devrait apporter beaucoup dans le futur via l'Alliance. Pour en savoir plus sur les activités de l'Alliance, allez voir le site Internet (en anglais) de l'organisation à l'adresse suivante : pokerplayersalliance.org