Mon voyage à Vegas (finalement, je mets tout ici...)

Alors donc, ça y est c'est parti pour le CR.

Petite précision d'ores et déjà: étant donné que je n'ai rien noté, il se peut que ce soit décousu... J'alimenterais peut-être plus tard, si jamais des choses me reviennent. Il se peut aussi que tout ne soit pas dans l'ordre...

Et encore une fois, il se peut que ce soit un peu long :D

Vendredi 26 juin, c'est le départ. Avec Klayman, rendez-vous est donc donné à la gare routière, pour prendre la navette-bus à 6H. L'excitation (et mon manque d'organisation chronique) aidant, c'est avec peu de sommeil que je suis exact au rdv. Pas de souci particulier à Lyon, et après 9h d'avion nous débarquons donc à New York, où nous attend une escale de 8h30 Une petite balade dans les différents terminaux de l'aéroport (le temps de nous rendre compte que le notre présente les mêmes avantages que les autres...) et nous attaquons la sieste, en attendant 20h30 heure locale.

Le premier bad beat arrive sur les coups de 18h, où l'on nous annonce qu'en raison des orages, le vol sera retardé d'1h30. Bon... Une sieste plus tard, le délai est plus important... Au final, nous décollons de NY à 1h30 (le lendemain donc...) soit avec 5h de retard. Ce qui nous aura donc fait une escale de 13H30. Si vous passez par le Terminal 3 de JFK, vous devriez pouvoir repérer mon empreinte corporelle sur la moquette d'emmental (rapée quoi...)

Toujours est-il que nous arrivons finalement à 4h30 heure locale en ce samedi 27 juin. Nous découvrons un aéroport, qui tout en étant désert, nous met directement dans l'ambiance grâce aux machines à sous présentes dès les premières portes passées. Seconde sensation, dès que nous faisons 3 pas à l'extérieur: "We're in the middle of a fucking desert!!" (Reuben, si tu m'entends...) Mais qui a laissé la porte du four ouverte???!!!! C'est énorme, j'ai l'impression de respirer par l'intermédiaire d'un sèche-cheveux!!!

Un taxi plus tard (tenez vous le pour dit, TOUS les déplacements de plus de 300m se feront par taxi; histoire de ne pas avoir à le répéter...), nous arrivons donc à notre Formule 1 (à 15 euros la nuit quoi...), l'hôtel Orleans. Histoire de vous planter le décor, l'Orleans est un charmant hôtel de passage, n'ayant qu'une centaine de chambres par étage, pour tout juste 21 étages. Des chambres d'hôtes quoi... Et quand je dis chambre, elles ne font qu'une quarantaine de mètres carrés, à peine de quoi poser les valises. Bref, avec tout ça, il est quand même 6h, et nous attaquons notre première "nuit" à Vegas.

Nuit de courte durée, puisque nous devons retrouver Manu "Vieto" à 11h pour le buffet. Là encore, rien que du très banal... 8$ (6 euros environ), pour un buffet d'une trentaine de plats différents, boissons comprises, le tout à volonté... Manu a l'air en forme, mais est un peu pressé, il joue l'event 51 à 1500$. Il nous quitte donc à 11h50, démarrant à 12h au Rio. 12h07, coup de fil de Manu. Je me retiens de lui faire la blague "T'es déjà out??!!", attendant qu'il me dise ce qu'il a oublié. Comme un larsen de soirée mousse de camping, je l'entends me dire "Bon, ben out sur la première main!!". J'ai "peur" d'avoir mal entendu, mais non... Son brelan de 2 floppé n'a pas résisté au brelan de valets de son adversaire (busté lui aussi par le tirage couleur du 3ème vilain), et son retour est programmé pour le dessert...

Clément et moi avons donc la chance de découvrir le Strip avec un guide de luxe (perso, j'aurais préféré Nathalie, mais je ne m'appelle pas Claude non plus...). Manu nous emmène donc dans la galerie marchande du Planet Hollywood, et nous découvrons ce que peut être la démesure Végassienne, par l'intermédiaire de la Rain Storm Alley, dans laquelle il pleut toutes les heures... Vous avez bien lu, ces grands malades font pleuvoir dans les couloirs d'une galerie marchande!!! Bref. Un détour par le Paris plus tard (ou peut-être était-ce avant, vous avais prévenu...), nous débarquons dans la poker room du PH. Là, nous sommes accueillis par LA floor du PH... Jennyfer... Ah, Jennyfer... "Quefrebedre" baffouillais-je. "Sure, Sweety", qu'elle me répond. C'est ainsi, revigoré par ce qui me semble être un plan assuré, que je me retrouve assis à ma première table à Las Vegas (sur de la 1/2, cavé à 200$, pour chaque session décrite ici), en compagnie de mes deux accolytes!! Rien d'extraordinaire lors de cette session, que je termine à l'équilibre grâce à une couleur floppée sur ce qui s'avérera notre dernier coup.

Nous continuons notre périple, découvrant les autres casinos, les fontaines du Bellagio (la grande classe!!), puis nous installons à l'Imperial Palace. Et là, je ne peux rien vous dire de plus. Je me creuse les méninges depuis ce matin, je n'ai AUCUN souvenir de ce casino. Si je n'avais pas le jeton, je jurerais même n'y avoir jamais les pieds!! Ca me reviendra sans doute... Ensuite, direction le Flamingo. Charme discret, feutré, dans un froid de canard!!!
Néanmoins, l'ambiance sera réchauffée par l'annonce de la victoire de Bastien à la finale Joa!! J'en profite même pour faire ma première session positive, ressortant avec un joli +100$!! Une bonne première soirée en quelque sorte.

Le dimanche commence par une session piscine, et un constat: le seul plan drague valable sera de se noyer, dans le but d'être sauvé par la Pamela Anderson locale (la jeunesse en plus, les yeux-qui-crient-braguette en moins). Puis nous nous rendons au Rio. Et là, ça y est!! Nous y sommes!!! C'est comme à la télé. L'Amazon Room, les stars (nous débarquons en plein Day 2 du Horse à 50k$!!), les "All-in-Call" des croupiers, la featured table d'ESPN, Greg-Mueller en-TF-du-5000$-Limit, la copine de Greg-Mueller-en-TF-du-5000$-Limit (je reste persuadé que c'est sa soeur; tout autant que c'est la fille du vieux beau dans son cabriolet Ferrari qui t'a fait signe Manu!!), et surtout, surtout, le ticket pour l'Event 54!!! C'est fait, j'y suis, demain je vais jouer les WSOP!!!

Nous accueillons Bastien et Simon le soir à l'hôtel; le temps de casser la croute, Bastien de nous relater son exploit, et nous allons mettre la viande dans le torchon (Mâme Groseille, mes respects!!)

Lundi 29 juin, c'est le grand jour!! Après la session buffet, arrivage au Rio. Brasilia Room, table 195. Bizarrement, je suis impatient, mais pas stressé. Les joueurs arrivent, s'installent. Et le son magique du "Shuffle up and Deal" retentit, sous les applaudissements (Mr l'ex-mari de Cecilia ex-Sarkozy, ...).

4500 jetons, 25/50, rounds d'1h. C'est pas la fosse des Mariannes, mais on a le temps de voir venir quand même. J'adopte donc ma tactique habituelle: wait and see!! Et en l'occurence, je n'ai pas trop à me forcer, les cartes m'évitant de m'exposer. Mauvaise nouvelle par contre, les 2 joueurs les plus actifs sont à mon immédiate gauche. J'en fais les frais sur ma première main (qui intervient au bout de 35 minutes...), quand je relance AJs UTG, à 175. Mon voisin de gauche sur-relance alors à 525, imité par son voisin, qui pose 1225... Bon... Décision facile, je m'inviterai au bal plus tard. 2 ème mauvaise nouvelle, en plus d'être actifs, les 2 lascars semblent être les meilleurs de la table. Notamment le premier nommé, qui fera un hero-call avec la 3ème paire du board, pour 1/3 de stack. C'est donc pas gagné... La fin du level 1 approche, quand je touche enfin une paire de 9, au bouton qui plus est, dans un unopen pot. Je relance à 175, insta callé par les blinds. Le flop est alors magique: 7 9 7 !!!! Mes 2 amis checkent, et je les imite, espérant les voir toucher un petit quelque chose par la suite. Le turn est un As (le tout étant rainbow). La SB bet alors 325, dans ce pot de 525. Je call. La river est un K. Je prie alors pour qu'il ait AK en main, et qu'il envoie très gros. Malheureusement, mes seuls appels à l'intervention divine étant consacrés à des jeux d'argent ou à la dépravation d'une demoiselle, ils ne sont que rarement entendus. Mon esprit cartésien ne peut qu'accepter cette forme de logique, et je me résouds à son check. Je prends alors du temps, et décide de miser cher (800 dans ce pot de 1125), histoire de transformer mon value bet en arrachage. Réfelxion chez Jean-Pierre, qui paie néanmoins, mais rend les armes devant mes (4èmes) nuts (le marrant dans l'histoire est que ça arrive plutôt avec une demoiselle dépravée normalement...). Me voici donc à 5550 à la fin du 1er level. Tout va bien.

Début du 2ème level (50/100), je m'attaque à mon premier move. UTG+2 relance à 275. Je 3bet avec 67s 2 sièges plus loin. C'est mon premier re-raise. Ca passe. Je suis à 5900. Et là, malheureusement, j'entame une longue, mais longue, traversée du désert. Card dead. Rien, pas un troquet, pas une mobylette, la zone! De plus, mes voisins de gauche sont vraiment très actifs, et ne peux donc me permettre trop de moves. En milieu de level, je trouve quand même un AQhh, au Hi-Jack, qui me permet un raise à 550, après 2 limpers. 1ère mauvaise nouvelle, les blinds et les limpers call. 2ème mauvaise nouvelle, le flop est 789, tout à pique. 3ème mauvaise nouvelle, la SB bet 1250, relancé à tapis par la BB... Je ne vois pas comment je peux m'engager dans ce coup, et abandonne donc. Je reprends mon bâton, et suis les traces de Théodore Monod.

Suis alors à 4000, en SB. En MP, un Américain de base (casquette de base-ball, chewing-gum, grande gueule), relance en MP à 300, l'air désinvolte. Je paie avec pp6. Nous sommes donc 2 dans le coup, pour un pot à 650. Flop: A42, rainbow. Je check, Brian itou. Et bizarrement, je n'aime pas du tout son check. Sur ses 4 relances précédentes, il avait fait un C-bet. Ici, il a fait une moue trop grosse pour être vraie... Ca pue... Turn: 6, qui amène une backdoor flush. Je check mon brelan, et tout aussi désinvolte, il jette un jeton de 500 au milieu. Mon premier réflexe est d'envoyer la sauce (il a un tapis équivalent au mien), mais j'ai toujours un sale goût dans la bouche. Je paie juste. River: 9 (pas de couleur). Je décide de rester sur mon impression, et check/call sa mise de 500. Allez savoir pourquoi, mais ce coup est sans doute l'une de mes meilleures lectures dans ma courte de vie de joueur de poker, puisque le vilain retourne les As!!! (vous me direz, c'eut été encore plus beau de ne pas payer, mais c'était au-dessus de mes capacités...). Je montre alors mon brelan, histoire de marquer les esprits... Toute la table me regarde tel Alf (j'aime pas E.T.), j'ai gagné du crédit. Malheureusement, j'ai surtout perdu des jetons, et je suis à 2450 à la pause...

20 minutes pour reprendre des forces, et je retourne au feu. Après 2 tours de table (75/150), je suis tombé à un M<10, et n'ai malheureusement toujours pas de cartes décentes... Je survis néanmoins en poussant 2 fois des unopen-pots, mais ma situation ne s'arrange pas, surtout que cela s'est activé sur ma droite. De plus, mes 2 voisins de gauche sont également en survie après des pots perdus, et je ne peux donc plus pousser light, sous peine de me voir payer par des mains marginales certes, mais meilleures que les miennes. Au début du 4ème niveau (100/200), je réussis néanmoins à reprendre quelques couleurs, avec successivement un KQo, que j'envoie après 2 weak-limps, un AJ en unopen-pot, et surtout une paire de valets (ma meilleure main du tournoi), après un raise de Brian. Malheureusement, celui-ci ne paiera pas. Je remonte ainsi doucement à 3200. Mais à 10 minutes du 2ème break, et les antes arrivant au prochain niveau, il faut bouger. Et à 7 minutes de la fin du level 4, mon voisin de droite fait un énième weak-limp (il n'a pas payé une seule relance après un limp). J'ai alors A8s au bouton. Je push, sachant qu'il ne paiera pas. La SB passe, mais la BB entre en réflexion, après un moment d'acting. Il décide finalement de boîter... Le limper obvious fold. J'espère une petite paire, au pire les 9 ou les 10. Malheureusement, son acting était très poussé et le vilain révèle les As... Rien ne viendra me sauver, et je sors donc de ces WSOP aux environs de la 1600ème place.

Je reste un peu sur ma faim quant à ce tournoi, car n'ai pas réussi à monter quelques jetons qui m'auraient permis de jouer un peu plus. Mais ça m'a démontré aussi que sur ce genre de tournoi, il faut être capable de forcer le jeu, quand on se retrouve sans carte. Mais surtout, au final, une expérience super intéressante.

Et pis merde, j'ai joué les WSOP!!!!!!

La suite plus tard...

Le suite !!

oliv_grenoble a écrit:

Le suite !!

Oui Le suite Le suite :)

Nice CR, j'attends la suite avec impatience !
++

Enorme ! on s'y croirait, que c'est bon !

Bon vraiment pas de carte dans ce tournoi, sick les 66 ... Même pas tilt !

Vivement la suite, même pas de problème à la douane ?

Beau début d'aventure Renaud!

ça me donne encore plus envi :D vivement la suite

"quefebredre"???

Oui, Denis, c'est bien connu pourtant, c'est une citation d'un de nos grands auteurs contemporains (euh Dany Boon ?)

En tout cas, moi j'ai adoré ce CR. J'ai même préféré les remarques autour du voyage et du site au CR de poker pur

quel talent.......

Sympa, Renaud...comme dit Oliv, la suite !!! ^^

Nice ! Allez écris nous la suite please, t'as le temps c'est Dimanche !

La suiiiiiiiiiiiiiiiiite ! Quel dommage se serait de gâcher ce talent de narrateur hors pair en se taisant...

Salut tout le monde!

Alors, j'ai enchainé par une semaine de vacances, dont je rentre à l'instant. Va donc falloir être un peu patient (j'avais avancé le part 2, donc devrais pouvoir le poster rapidement...)

A+

Je vais donc tout mettre à la suite, ça évitera de faire trop de posts...

Voici donc la suite (mais pas la fin...) du CR. Suite écrite avant de partir. Je me remets dessus de suite, histoire que ce ne soit pas trop décousu (mais c'est pas gagné)

Où en étais-je donc? Ah oui, je viens de sauter des WSOP!! (c'est quand même la classe de pouvoir écrire ça :D )

Le break est là, je retrouve donc les 2 survivants (Clément et Manu), qui sont bien en course à ce moment-là. Nous discutons chiffons (et peut-être poker aussi un peu...), et ils retournent s'asseoir. Clément est au milieu de la Brasilia Room, Manu dans l'Amazon, qui plus est au bord du rail. C'est décidé, je vais suivre Manu. Et non, le fait que Liv Boere soit assise 2 tables à côté de celle de Manu n'a rien à voir dans ce choix...

Rien de bien passionnant niveau poker, Manu semblant franchement card-dead. Je me balade un peu, puis intervient la pause-repas, que nous passons au Sao-Paulo bar, à déguster un énooooooooooooorme cheeseburger (en ce qui me concerne. Les autres, sais plus, et en même temps, on s'en tamponne le coquillard avec un tibia de langouste!!).

Clément a ainsi le loisir de nous relater sa table, et notamment son admiration devant un asiatique super-connu-mais-je-sais-pas-son-nom-mais-ça-doit-être-Chan-ou-Pham (il s'avérera que c'était J.C. Tran!!), qui met la misère à tout le monde. Bref, nous engloutissons notre repas, et ils repartent jouer. Quelques minutes après la reprise, Clément est propulsé à la table adjacente à celle de Manu, juste avant celle de Liv. Parfait!! Ca me permet de les "suivre", et surtout de me rendre compte que c'est pas gagné, vu le peu de moves qu'ils font. C'est ainsi qu'à quelques minutes d'écart, ils vont sauter tous les deux (Clément puis Manu). Pas d'ITM pour Grenoble, tant pis. GG anyway!!

Le retour à l'hôtel est tranquille, les WSOP sont finis pour nous. Ce fut un peu court pour moi, mais le sentiment reste des plus agréables!! Ca donne envie de revenir, histoire d'en profiter vraiment.

En ce lundi soir, décision est prise de tester la poker room de l'hôtel. En tout cas, il me semble que c'est ce soir-là... Et sinon, ben premièrement, on s'en fout, et deuxièmement, ben on s'en fout vraiment!!!! Or donc, me voilà pour la première session orléanaise. La room est assez grande (une trentaine de tables environ), dans un cadre quelconque, et remplie de papis qui semblent certes débonnaires, mais dont on sent que le poussage de jetons n'est pas la spécialité!! C'est pas le paradis du gamblage!!

Je prends mes jetons, et m'installe à table. Bonne nouvelle: 3 sièges à ma droite se trouve un "papi" qui a l'air tout bourré, cheveux longs et sales, dentition rongée par le chiquage de tabac, tatouages délavés; le pigeon donc. Qui plus est assis devant environ 650$, ça peut être bon tout ça
Les 2 autres gros tapis sont respectivement 2 et 3 sièges à ma gauche. Le second nommé s'avérant être l'animateur de la table, à base de relances et de blagues que la subtilité n'étouffe pas, mais on n'est pas non plus au bal des débutantes!!

Je prends la température en observant les premiers coups, comme d'hab quoi (il se trouve aussi que je suis mort de soif, et que j'attends ma binouze avant d'essayer quoi que ce soit...) Ce qui me permet de regarder mon papi-tout-bourré (que nous appellerons désormais papi...) gagner 3 coups de suite. En plus, il a l'air de chatter, me dis-je... Ma bière arrive enfin, je vais pouvoir passer la seconde. Ceci dit (Brahim), en y regardant de plus près, les 3 gros tapis s'évitent soigneusement depuis le début... A creuser... Puis vient ce coup:

Le Canadien à ma gauche relance UTG+2 à 14. Payé par Joe le rigolo, Pat l'Asiat, et Papi au bouton. Maurice a environ 290 de tapis, Joe, plus de 700, et Pat 220. Le pot fait 54$.
Flop:

Maurice mise 25. Joe passe rapidement, Pat paie, et Papi, avachi qu'il est dans son siège (hyper confortables d'ailleurs les sièges de l'Orleans, en passant...), relance à 65. Insta payé par les 2.

Turn:

Et là, Maurice envoie la boîte!!! Pat réfléchit, réfléchit, et décide de jeter. Et là again, Papi se transforme!! Il se redresse violemment, la voix est claire, l'oeil vif. Il regarde Maurice, et entame une tirade (je vous l'ai mise en français, pour plus de clarté. Pis je reproduis pas bien par écrit l'accent du Kentucky du sud...):

"Ok. Tu veux me faire croire que tu as AK. C'est marrant, je te crois pas!! Clairement, Pat était sur le tirage couleur. Ca fait 2 coeurs de moins. Mais tu n'as pas AK. Tu te dis juste que ça peut me faire peur cet As. Franchement, je te vois bien sur KQhh. A ta place, j'aurais boîté au flop. Mais bon, tu as encore des outs. Mais je pense que mes 2 paires sont bonnes. Je paie."

Maurice bouge sur son siège, souffle, transpire... La river est une brique. Papi montre alors sa double 10/9. Et Maurice de maugréer "est-ce que tu vas te tromper une fois ce soir??". Et de montrer KQhh!!! Là dessus, Pat sourit en disant qu'il avait bien le tirage couleur. Et Bibi de s'asseoir bien profondément dans son siège, en sirotant ses gorgées de bière néerlandaise à étiquette verte (on n'est pas des sauvages, on va boire du jus de houblon américain non plus!!) en se disant que le prétendu pigeon risque d'être bien compliqué à déplumer!!!

La soirée se poursuivra ainsi, avec Joe et Papi qui s'amusent à raser les touristes!!! Welcome to Vegas Baby!! De mon côté, j'ai eu la bonne idée de changer de cible, et Pat et Maurice me permettront de doubler mon capital de départ. L'a eu chaud votre serviteur sur ce coup!!!
Cette soirée sera par ailleurs marquée par un passage de Manu à ma table. Ou plutôt, du fantôme de Manu... En effet, je le vois se lever de sa table, titubant. Les yeux hagards, il semble chercher quelque chose, ou quelqu'un. M'avise, s'approche. Prend un fauteuil, et me déclare, livide: "Je viens de prendre le pire coup de ma carrière de poker. Online compris." Par moment, dans la vie, il faut savoir écouter. Je sens que c'est l'un de ces moments. Le pire coup dans la carrière d'un joueur comme Vieto, ça doit être quelque chose... Je ne sais pas s'il a eu l'occasion de retransmettre ce coup, désolé donc de l'éventuel doublon, mais je ne résiste pas.

Vieto (les infos ne sont peut-être pas toutes béton, mais l'esprit est là):
"Un joueur relance à 12, une nana, en MP, relance à 35. Je paie en position avec les As. Le premier relanceur fold. Le flop est J94, rainbow. Elle overbet à tapis, pour 120$. Je paie. Turn 7, river 2. Elle me montre alors.... 7 et 2!!! Et de me dire "You know, you have to do it once in a while." Du coup, j'ai pris les jetons qu'il me reste, et je vais me coucher."

Euh, oui... Bonne nuit Manu...

Ma session continuera tranquillement, Joe faisant toujours l'animation. Mais les pigeons étant partis se coucher, j'en fais de même.

Le lendemain (mardi 30 juin donc), le réveil est brutal. Ouh pinaise, des donuts!! Bon, pas exactement, je voulais juste placer la blague. Mais ouh pinaise quand même, j'ai un rapport de stage à faire moa!! Car en effet, ai fini mon stage la veille du départ, et suis censé le finir pour le 6 juillet. Faut que je m'y mette. Mais je dois avouer que le coeur et la tête n'y sont pas (pour le dernier du triptyque cher à Grand Corps Malade, ces infos sont confidentielles!!). J'essaie, mais j'y arrive pas. C'est pas gagné... Surtout que le club des 5 (enfin des 4, mais je m'inclus dedans au final...), décide d'aller faire un tour au Venetian. Je ne peux décemment pas rater ça, et les accompagne.

Nouvelle balade sur le strip. Nouveau passage au Paris. Ce sont quand même des grands allumés les Ricains!! Tout y est, la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe, les panneaux de métro, tout! Même l'intérieur se veut parisien. Les plafonds sont décorés, révélant des nuages, permettant, dans la douceur de la clim', de croire vraiment que l'on est assis en terrasse. C'est fou Vegas. Le tout, dans une indifférence quasi générale de la part des joueurs attablés au blackjack ou aux slots. En même temps, même si on admire les lieux, on n'est pas ici pour faire du tourisme... Or donc, direction le Venetian, l'idée étant de s'inscrire pour le tournoi de 19h, un 120$.
Arrivage devant la bête: l'hallucination permanente continue. Les gondoles sont bien là, avec leur circuit qui passe dans le casino... Par ailleurs, TOUT est décoré. Même les plafonds devant l'entrée, pour être bien sûr que les chauffeurs de taxi puissent réviser leurs cours d'art pictural époque Renaissance!!!

Et à l'intérieur, même topo. C'est à la limite du kitsch (en même temps, on est à Vegas), mais ça en impose. Le desk de la réception de l'hôtel fait juste 25m de long... Le "marbre" est omniprésent (ceci dit, les guillemets n'engagent que moi, c'est peut-être du vrai après tout), les reproductions itou, les fresques de plafond aussi. Nous passons devant approximativement 1214 machines à sous, avant de débarquer en vue de la poker room. Et quand je dis room... C'est de la jolie room!! Pas une d'enfant. Une vraie, d'adultes, qui déborde de partout, que l'on sent ayant empiété sur le territoire adverse (non seulement on le sent, mais en plus Manu nous le dit, donc ça aide :D )

..... excellent......

merci....

vraiment plaisant a lire et bordel que ca donne envi !! :D

Propre le coup de vieto !

Quel talent... fils spirituel de Cent ans de tonneau ...

oliv_grenoble a écrit:

Propre le coup de vieto !

Ceci dit (Brahim).... je note je note

RedKaos a écrit:

oliv_grenoble a écrit:

Propre le coup de vieto !

Ceci dit (Brahim).... je note je note

Je suis pas du genre à faire la pleureuse, mais quand je dit que j'ai bad runné, j'ai pas fait semblant :D

Donc, j'en suis à notre première virée au Venetian (ce qui implique donc une nouvelle visite, suis pas bon pour le suspense...)

Et donc, la poker room. En gros, ce sont plus de cent tables qui s'étalent sous nos yeux ébahis. Le tournoi de 13h (de la série des Deepstack Extravaganza) est toujours en route, les tables de CG tournent à plein. J'en prends plein les yeux. Le décor est magnifique, suis impressionné. Ca donne envie! Le temps de faire la queue pour obtenir la carte de joueur (à Vegas, dans la plupart des casinos, vous avez besoin de la carte pour participer aux tournois. Mais pas pour le CG), le tournoi est plein, et nous décidons de ne pas nous inscrire sur la liste complémentaire. Pas de tournoi donc, mais nous nous installons au CG. Sièges en velours, table avec un énorme accoudoir confortable, des jetons magnifiques, des croupiers compétents. La classe quoi!! Pour ne rien gâcher, une bonne ambiance à la table, notamment mon voisin de droite, très sympa, qui joue 90% des coups. Rien de notable en ce qui me concerne. Suis card-dead, et ne jouerais qu'un coup, profitant d'un papi qui n'a pas cru mon 3-bet, et qui me donnera son tapis sur un flop Jxx, son AJ ne faisant pas le poids contre mes cowboys. Une grosse heure de jeu, et mes compères décident de quitter l'endroit. Sit-out donc.

Nous continuons notre visite du strip. Nos pas nous emmènent alors devant l'Excalibur, Manu souhaitant tester les tables électroniques. J'avoue ne pas être fan de l'idée, mais l'essentiel est de ne pas mourir idiot. Let's go donc. Je ne m'attarderai pas sur le côté château de Disneyland du casino, ni sur l'intérieur kitschouille à souhait. Peu de monde dans ce casino. Nous arrivons à la "poker room"... Une dizaine de ces fameuses tables sont présentes, mais seules 3 sont en jeu. Nous passons par la case "cashier" afin d'obtenir une carte, et de la créditer. Une précision, c'est du 0.5/1$, cave maxi à 100$. Le temps que le "floor" (qui a plus besoin d'un BTS informatique que d'une formation pokeristique) nous explique le fonctionnement de la machine, et c'est parti. Pour régler le problème tout de suite, je ne vais pas voir UN jeu jouable. Ne vous attendez donc pas à un CR de mon jeu, il n'y en a pas eu. Je crois que ma meilleure main sera un 97s, que j'abandonnerai suite à une relance à 40 (vous avez bien lu, sur une BB à 1$...) du narvalo de service, dont j'aurais l'occasion de reparler pas plus tard que dans quelques instants... Et également pour clore le "débat": les tables électroniques sont une hérésie à Vegas!!!! Que leur utilisation soit envisagée ailleurs, histoire de proposer des tables moins chères, pourquoi pas, mais jouer sur ces tables alors qu'une trentaine de casinos proposent des vraies tables à moins de 2km à la ronde... Cela dépasse l'entendement (le mien en tout cas). Bref.

Mais cette session ne restera pas sans intérêt. En effet, il s'agit sans doute de la session au cours de laquelle j'ai le plus rigolé. Et, dois-je l'avouer honteusement, tout ceci grâce à Manu. Avant explication, j'ai pris le jeu de Manu au second degré, à savoir: Je me fais passer pour un pigeon fini, je fais "n'importe quoi", me fais décaver, et reprends tout par la suite. La première partie du plan se déroule sans accroc. Des relances PF à 2$, des C-Bet à 1$ dans un pot de 10, des value-bet hauteur dame qui ne passent pas, etc. Le tout assorti de plusieurs mimiques et autres attitudes lui donnant l'image du noobie de seconde zone!! Le résultat est que la table est persuadée d'avoir trouvé là le client idéal. La première cave est sortie en 10 minutes... Notre narvalo suscité commence à aimer Manu. A noter, juste pour planter le personnage, qu'il est enclin à des relances que l'on peut qualifier d'original: nous l'avons vu relancer à 50 un unopent pot... Euh, pour les habitués d'Uriage non matheux, ça fait quand même une relance à 200...
Peu de temps après sa recave, Manu continue son "délire", à base de coups qu'il relance avant d'abandonner sur le flop, des mises suivies jusqu'à la river avant de se coucher, etc. J'apprécie le spectacle. Le tout pendant que Brian se délecte de ce petit français. A tel point d'ailleurs, qu'il lui dit une première fois: "I like you Man!! Do all french play like you do??" J'en rigole dans ma barbe... Néanmoins, Manu continue de se faire saucer allègrement, se faisant péter une quinte par un full, une couleur par une couleur supérieure, etc. Résultat, la deuxième cave s'envole, et Manu annonce le départ. Alors que j'engloutis ma dernière gorgée de sponsor officiel de la Coupe d'Europe de Rugby, Brian s'exclame: "Oh no!!! Please don't leave!! I love your money (il faut savoir que Manu a fourni tout le monde, pas uniquement le vilain), and my wife wants you to stay!!" Et Manu de rétorquer: "Ok! I refund." Et là, me dis-je, le show va commencer. Manu retourne donc à la caisse, Brian en profitant pour sortir une ou deux blagues. Je ne sais pas s'il a percuté que nous nous connaissions, ou s'il se dit juste qu'en bon frenchie, j'entrave quepouique... Bref, Manu revient. Malheureusement, n'est pas Hannibal qui veut, et le plan ne se déroulera pas sans accroc, les mauvaises rencontres continuant de s'accumuler... Et Brian de continuer à déblatérer... Et là, arrive LE grand moment de la session... Brian pose une question à Manu, lui répète, et Manu reste visiblement désorienté, incapable de fournir une réponse. Pour ma part, j'ai cru entendre: "Avez-vous des garages en France?" M'étant forcément trompé, je lui demande de répéter. Et Brian de reprendre: "Avez-vous des garages en France?" C'est ainsi que je m'étrangle avec ma gorgée de boisson fermentée venue des Pays-Bas (j'espère que la GP Team aura noté mon habileté à ne pas mettre en danger le forum face à la Loi Evin!!!). Et de lui rétorquer: "Euh... Ben oui, évidemment, nous avons des garages..."
B.: "Ben j'en sais rien moi, je ne suis jamais allé en France!!"
Moi: "Et tu penses qu'on en fait quoi des voitures??"
B.: "Et donc, vous jouez au poker dedans?!!"
Moi: "Dans quoi?"
B.: "Ben dans les garages!!"
Moi (en pleine confusion mentale...): "Euh ben non..."
B.: "Ah... Vous jouez pas au poker alors, c'est pour ça."
Moi: "Ben si. Mais pas dans les garages..."
B.: "Ah bon?!! Vous jouez où alors??"
Moi: "Euh, c'est une vraie question??"
B.: "Ben oui"
Moi (me promettant de vérifier la composition des importations néerlandaises aux Etats-Unis...): "Euh... Dans le salon, ou la salle à manger... Pourquoi?"
B.: "Ok. C'est bizarre. Nous, on joue dans les garages."

D'accord. Nous sommes bizarres... C'est vrai que ça doit être vachement mieux de jouer en se meulant dans le garage, entre la tondeuse, la 125, les outils, le tapis posé sur le coffre de la Twingo... Bref...

Enfin, tout ça nous amène au troisième, et ultime, décavage de Manu, qui arrête ici les frais. Nous quittons donc la table. Et Manu de me dire:"C'est hallucinant comme je n'ai rien touché!!! J'ai jamais eu autant de mains, sans jamais toucher un flop!!!" Ah... Ce n'était donc pas une tactique... Il avait donc vraiment des mains, et s'est juste fait défoncer par de mauvaises rencontres... Ben quand ça veut pas...

Bon, ce mercredi matin (1er juillet donc), je me mets un grand coup de pompe, et me décide à vraiment bosser mon rapport. Rassurez-vous, je ne vais pas vous le détailler, ne suis pas sûr que l'amélioration de la communication du GUC Badminton vous passionne (mais les 60 pages sont dispos sur simple demande). Je laisse donc les comparses aller jouer le Deepstack du Venetian de 13h, me promettant d'aller faire celui de 19h. Quelques heures de boulot après, me voici donc en route. Arrivé sur place, je ne vois que Simon encore attablé. Les téléphones prêtés par Oliv (j'en profite d'ailleurs pour te remercier, c'était plus que pratique ) me permettent d'apprendre que les autres sont au Rio. Je m'inscris pour le tournoi, retrouve Simon lors d'un break, et il est 19h.
Stack 7500, blinds 25/50, rounds de 20 minutes.
Précision quant à ma table: il y a 3 autres Français... Dont 2 qui se connaissent: mon voisin de droite (sympa, mais enclin à des bluffs oscillant entre moisis et tout pourris...) et le gars assis en face de moi: Oakley blanches, poker face, sweat à capuche des WSOP, siglé à ce que j'imagine être son pseudo, à savoir Pitbull...
Rien de très notable de mon côté en début de tournoi. Je gagne quelques coups sans showdown, et monte régulièrement. Vient ensuite un coup que je ne peux m'empêcher de vous relater.

Ma mémoire me fait défaut quant aux blinds. Mais cela importe peu. Pitbull (le plus gros tapis des 3 joueurs impliqués) relance à 3BB, UTG+1. Payé par UTG+3, et par la SB.

Flop: Check général.

Turn:

SB donk bet 1/2 pot. Payé par Pitbull. Le 3ème larron envoie la boîte. Imité par SB. Et là, c'est l'explosion!!!! Le Pitbull, à qui on a sans doute piqué son nonosse, entre en transe. Il bondit de son siège, fait 2 fois le tour du pilier derrière lui, la tête dans les mains, les lunettes en bataille!! Et revient s'asseoir, invoquant toutes les forces occultes du poker. Devant cet ersatz de De Niro, j'imagine qu'il a A-10 dans les mains, et qu'il sent le coup fourré. Nous entrons alors dans une phase hallucinante. Il prend ses jetons, les avance jusqu'à la ligne, les reprend. Ce cinéma dure 5 minutes (horloge officielle du tournoi en main!!). Alors qu'il remet la main sur les jetons, mon voisin me glisse "S'il parle pas, je demande le time. Même si c'est mon pote, j'en peux plus là. En plus, je sais qu'il va jeter sa double." Il n'aura pas besoin de le faire, le SB, mort de rire depuis le début, demande le time avant lui. Pitbull entre alors en transe. Avance ses jetons encore, les enlève. 20 secondes. Il souffle, transpire. Puis, à 5 secondes du terme, se résoud à payer. SB montre alors AK, l'autre sa pp3 pour le brelan. J'imagine alors que le chien-chien va s'en vouloir, mais finalement retourne........pp10

Et là, toute la table (moi y compris, parce que là quand même merde!!) vitupère, râle, et surtout, ne comprend pas!! Je lui demande de quoi il avait peur, les As semblant bien improbables dans ce spot... Je vous livre alors sa réponse, certifiée par le notaire le moins véreux de Vegas:
"Ben quoi??!!! Imagine que le SB boîte avec les carreaux. S'il touche, je perds le coup!!" Gloups... No comment...

Arrive ensuite la pause. A la reprise, je suis à 12k, sur blinds 200/400/50.

Je relance UTG+2, à 1125, un AKs. Tout le monde passe. La main suivante, je touche pp7. Je relance donc idem. En MP, un quinqua réfléchit, m'observe, hésite, et décide d'envoyer la boîte pour 8k. La parole me revient, et je décide de prendre le coin-flip. Bonne lecture, il retourne AQo. Tout se passe bien, jusqu'à l'As river, qui me met en facheuse posture.

Le temps de laisser les blinds passer, et je boîte au CO avec QJo. Suis imité par mon voisin de gauche. Oups. Finalement, je remporte la race face à sa pp9. Une orbite plus tard, Pitbull relance à 2,5BB en early. Payé par son voisin de gauche. Suis alors au bouton, avec AQo. Ayant 8k, j'ai un peu de FE, et décide d'envoyer la sauce. Pitbull envoie lui aussi le tapis, histoire de m'isoler. C'est mon troisième canard de suite, contre sa pp10. Malheureusement, rien ne viendra m'aider, et je sors de ce tournoi en milieu de peloton, aux environs de la 50ème place.

Concernant ce tournoi, même si les 20 minutes le rendent un peu "turbo", il reste agréable à jouer. Le cadre est somptueux, les croupiers au top. Bref, un bonheur!!!

Stay tuned folks!!

Très sympa ce CR au Venetian ! Les pitbull c'est plus ce que c'était sinon !
Carrément envie d'y retourner ?

Dodestyle a écrit:

Très sympa ce CR au Venetian ! Les pitbull c'est plus ce que c'était sinon !
Carrément envie d'y retourner ?

carrément envi d'y aller !!

blacksad11 a écrit:

Dodestyle a écrit:

Très sympa ce CR au Venetian ! Les pitbull c'est plus ce que c'était sinon !
Carrément envie d'y retourner ?

carrément envi d'y aller !!

C'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd .... Avril, mai ou juin/juillet ?