BLACK FRIDAY - Les .com se font crush par le FBI !

http://fr.pokernews.com/news/2011/05/black-friday-raid-sur-pokerstars-cereus-au-costa-rica-8328.htm

Vendredi 6 mai, des officiers de l'OIJ (Organismo Investigacion Judicial) du Costa Rica ont lancé un raid contre les bureaux de plusieurs compagnies de poker online visées par l'acte d'accusation du DoJ (Department of Justice) ayant conduit à la fermeture de ces dernières le vendredi 15 avril 2011.

Hommes recherchés, propriétés saisies, salles de poker proches du dépôt de bilan, circuits internationaux de blanchiment d'argent... Le sac de nœuds du Black Friday devient de jour en jour de plus en plus compliqué à démêler. Désormais d'envergure internationale, l'enquête n'a probablement pas fini de livrer son lot de surprises, avec ses bons, ses brutes, ses truands... et même ses pieds nickelés.

Dans ce nouvel épisode dans la guerre judiciaire lancée par le DoJ (Ministère de la Justice américain) contre PokerStars, Full Tilt Poker et les salles du réseau CEREUS, les forces de l'OIJ (Police Judiciaire du Costa Rica) ont investi plusieurs bureaux et domiciles dans les villes d'Escazú, Santa Ana et Rohmoser. D'après la chaîne de télévision costaricienne Teletica, la plupart des lieux où se sont rendues les forces de l'ordre appartiendraient à IDS, une société qui ferait office de centre de services pour le réseau Cereus Poker Network dont font partie Absolute Poker, UB.com et UltimateBet.com.

Le Costa Rica serait par ailleurs, toujours selon Teletica, un des pays où les opérations de blanchiment d'argent pour le compte de salles de poker en ligne auraient été massivement réalisées.
Considéré comme "la Suisse d'Amérique Centrale" pour sa position pacifiste (pas d'armée régulière) mais aussi ses banques à la réputation conciliante, le Costa Rica est un des pays au monde qui abrite le plus de serveurs de sites de jeux en ligne.

Mais alors que l'enquête s'exporte pour la première fois hors des Etats-Unis, le Costa Rica ne pourrait bien être que le premier sur la liste des paradis du jeu en ligne. Inféodé aux USA depuis, entre autres, l'indexation de sa monnaie sur le dollar américain via Wall Street, le Costa Rica pourrait entraîner les enquêteurs du FBI dans de nombreux autres pays.

Rien qu'en suivant à la trace l'argent virtuel encaissé et recyclé par Ultimate Bet, les Mulder & Scully en charge du dossier Black Friday pourrait visiter successivement Antigua (lieu d'accueil officiel d'UB et Absolute Poker), mais aussi les Îles Vierges Britanniques, Panama, Belize, Malte ou des pays moins exotiques.

Par exemple le Québec où, coïncidence étonnante, la KGC (Kahnawake Gaming Commission) vient d'absoudre Tokwiro Enterprises de toute faute dans le scandale de tricherie d'Absolute Poker. Les mauvaises langues n'auront pas manqué de remarquer que Tokwiro Enterprises tire son nom de l'ex Grand Chef du Conseil Mohawk des.... Kahnawake. Mais cela est encore une autre histoire !

Les autorités américaines auraient émis des mandats d'arrêt internationaux contre Tom Scott et Brent Beckley (co-fondateurs d'Absolute Poker) mais aussi Olman Rimola, porte-parole d'IDS (Innovative Data Solutions) au Costa Rica, et selon toute vraisemblance accéléré les procédures suite aux rumeurs de banqueroute des salles de poker online Absolute Poker et Ultimate Bet.

Les domiciles de ces trois responsables auraient été fouillés par l'OIJ, un jour seulement après que l'on ait appris par le magazine Forbes que les procureurs fédéraux avaient lancé un ordre de saisie de cinq domiciles en relation avec les affaires en cours. Une des propriétés visées aux USA appartient à Destiny Davis (ex-playmate mariée à Chad Elie, arrêté par le FBI) mais les quatre autres (à Glendora, Californie) appartiendraient à Ray Bitar, PDG de Full Tilt Poker.

Le "troisième homme", Olman Rimola, serait activement recherché par le FBI et l'OIJ. Intermédiaire supposé d'opérations de blanchiment et représentant d'UB au Costa Rica, Rimola serait par ailleurs candidat à la mairie de la ville d'Escazu, bourgade de la banlieue de la capitale San Jose, à deux pas de Santa Ana où se situent notamment les bureaux d'IDS.

Durant les raids de ce vendredi au Costa Rica, de nombreux documents et ordinateurs ont été saisis par la police du Costa Rica. Un représentant de la salle de poker online PokerStars, Steve Day, a confirmé sur le forum 2+2 (via son pseudo 'PokerStars Steve') que des bureaux de PokerStars avaient bien été investis par l'OIJ ce vendredi.

"Il est vrai que l'OIJ est actuellement au bureau du Costa Rica de PokerStars" où la compagnie opère de nombreux serveurs internet, "et qu'ils ont temporairement renvoyé les employés chez eux" a notamment écrit Steve Day sur le forum américain qui suit de près les développements du Black Friday. "PokerStars espère que son bureau retournera sous peu à ses opérations habituelles" ajouta-t-il avant de confirmer le retour des employés et la reprise du travail quelques heures plus tard.

Tout comme de nombreux observateurs, Steve Day note que "cette action a été probablement entreprise en réponse aux problèmes de plusieurs autres compagnies locales dans la même industrie", pointant du doigt sans les nommer IDS et le réseau CEREUS.

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il semblerait que l'OIJ se soit tout simplement "trompé d'adresse" en programmant son raid sur les bureaux de PokerStars. Selon 'Dr Pauly', auteur notamment du respecté blog 'Tao of Poker', plusieurs de ses sources auraient confirmé que les policiers costariciens auraient cherché en vain plusieurs personnes n'ayant rien à voir avec PokerStars avant de "prendre le café avec les employés" et d'évacuer les lieux sans avoir saisi le moindre bout de papier ou fichier informatique. Abracadabrantesque ?

Fin de sponsoring pour les Pros du réseau Cereus

http://www.neopoker.fr/fin-de-sponsoring-pour-les-pros-du-reseau-cereus_5438

Blanca Games a encore une fois publié un communiqué officiel. Après celui concernant le non renouvellement de 80% de ses employés, le sujet porte aujourd’hui sur les contrats de ses joueurs professionnels. Ils n’avaient pas le choix, et la décision a été prise à contre cœur, mais la logique économique a dicté ses lois.

Sont désormais au chômage technique : Eric Baldwin, Trishelle Cannatella, Brandon Cantu, Bryan Devonshire, Prahlad Friedman, Scott Ian, Maria Ho, Adam Levy, Tiffany Michelle, Joe Sebok et Dave Stann.
Ces joueurs américains avaient été choisis pour aider Cereus (UB et Absolute Poker) à renforcer leur position sur le marché. Maintenant qu’il n’existe plus, il n’y a plus de place pour ce sponsoring.

Selon un article publié par le site Gambling911.com, le légendaire joueur de poker américain Doyle Brunson aurait quitté DoylesRoom.com, la salle de poker en ligne qu’il a fondée en 2004.
Ce départ vient allonger la liste des dommages collatéraux relatifs au Black Friday.

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En tant que fondateur et ambassadeur de premier plan de DoylesRoom, Brunson pourrait éventuellement craindre de se retrouver à son tour dans l’œil du cyclone du Black Friday au moment où DoylesRoom continu à dispenser son offre de poker en argent réel aux joueurs américains alors que certains opérateurs, non ciblés par le Black Friday, ont pris la (sage ?) décision de se retirer du marché US à l’instar de Sportsbook.com et PlayersOnly.com.

Le joueur aux dix bracelets WSOP a un long historique de combats contre l’IRS, le fisc américain. A 77 ans, un bras de force contre l’implacable Department of Justice américain serait peut être le combat de trop pour Brunson.

« C’est avec beaucoup de réticence que j’ai décidé de mettre un terme au contrat me liant à DoylesRoom. Ce départ me procure beaucoup de peine, surtout en ces moments de grande difficulté pour le poker en ligne américain. J’aspire cependant à effectuer mon retour dans ce business lorsque le gouvernement US aura adopté une législation qui définit le poker en ligne comme une activité légale.

L’équipe de direction de DoylesRoom a décidé de maintenir son offre à destination des joueurs américains et se sentent dans leur bon droit de continuer à poursuivre leur activité malgré mon désengagement sous le nom de « DoylesRoom » en utilisant mon nom et mon image sans mon consentement. Je leur souhaite tout de même bonne chance et Shuffle Up and Deal ! »

La salle vient d’ailleurs de procéder à une mise à jour de son logiciel de jeu et à initié une nouvelle salve de promotions. Malgré le départ de son fondateur, DoylesRoom continuera à exister plus que jamais afin de remplir opportunément le vide laissé par le retrait de Pokerstars, Full Tilt et Absolute du marché américain.

Lire plus: http://fr.pokernews.com/news/2011/05/doylesroom-le-capitaine-brunson-quitte-le-navire-8419.htm

en tout cas, le résultat est spectaculaire sur la TV US.... Plus de rediffusion en boucle des WSOP, after dark etc....

Le site Poker Scout qui classe les salles de poker en ligne du monde entier en fonction de leur fréquentation vient de mettre à jour son classement.

Le réseau Cereus qui regroupe les salles Absolute Poker et UB.com, affiche une spectaculaire baisse en perdant 83% de son traffic depuis le vendredi 15 Avril 2011.

Le réseau Cereus est maintenant à la 28ème place du classement mondial des rooms, tandis que PokerStars.com (-28%) et Full Tilt Poker.com (-24%) bien que toujours leaders, sont également affectés par une forte baisse de fréquentation.

Le réseau Merge Gaming Network en hausse de +155% depuis le Black Friday, semble fortement tirer partie de la fermeture de ses concurrents aux Etats Unis.

EDIT: un article sur CP

La première vague d'inculpation qui a touché plusieurs opérateurs de poker n'était que le préambule à ce qui allait être une opération de plus grande ampleur.
Un jury fédéral du Maryland vient d'inculper 2 sociétés opérant des jeux sur internet sur le territoire américain pour blanchiment d'argent et mise à disposition d'un service illégal aux Etats-Unis.

Les 2 sociétés qui exploitent plusieurs noms de domaines sont : ThrillX Systems et BMX Entertainment 11 comptes bancaires et 10 noms de domaine liés au poker, casino et paris en ligne ont été saisies pas la justice. Les noms de domaines concernés sont : Bookmaker.com, 2Betsdi.com, Funtimebingo.com, Goldenarchcasino.com, Truepoker.com, Betmaker.com, Betgrandesports.com, Doylesroom.com, Betehorse.com, Beted.com.

Doyle Brunson qui venait de quitter Doylesroom avait il eu quelques infos avant de prendre sa décision ?

Les noms de domaines pour le moment toujours accessible redirigeront un peu plus tard dans la journée vers une page précisant qu'ils ont été saisies par une ordonnance du tribunal.

Le procureur du district du Maryland précise : Il est illégal pour des entreprises de proposer des jeux de paris et poker dans le Maryland quelque soit leur localisation. Nous ne pouvons laisser des entreprises étrangères bafoué la loi sous seul prétexte qu'elles ont un siège social dans un autre pays.
Ces inculpations sont la directe conséquence d'un impressionnant travail sous couverture de nos agents. ajoute William Winter agent spécial responsable des enquêtes pour la sécurité intérieure.

bon, je suis une buse en anglais, mais je crois qu'il parle d'une perte effective de licence de full tilt...




Lien de cause à effet, je sais pas, impossible de me connecter à fulltilt.fr aujourd'hui...

Apparemment licence suspendue pour le .com, site .com fermé et le.fr aussi vu qu'ils étaient sur le même serveur.
Plus d'infos sur CP http://www.clubpoker.net/licence-full-tilt-poker-suspendue-alderney-gambling-control-commission/n-4372

OWNED au réveil par ce gros fish d'Howard, FML !

aaaah pas le FR, je venais de cashin, c'est pour ça que le soft ne démarre plus depuis quelques jours, siick...

MC Bertra a écrit:

aaaah pas le FR, je venais de cashin, c'est pour ça que le soft ne démarre plus depuis quelques jours, siick...

http://fr.pokernews.com/news/2011/06/les-reactions-de-l-arjel-a-la-suspension-de-fulttiltpoker-8875.htm

an-François Vilotte, président de l'Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (ARJEL), livre dans une interview à 20 minutes ses réactions sur la suspension de la licence de Full Tilt Poker par les autorités d'Alderney et les conséquences pour les joueurs Français de la version .fr.

Selon ses déclarations, l'arrêt de FultTiltPoker.fr n'est qu'une "conséquence indirecte de la décision d'Alderney" pour des raisons techniques "mais n'a pas de rapport avec la situation de FullTiltPoker.fr". En ce qui concerne la sécurité des fonds, il affirme que les sites ont l'obligation "d'avoir un compte bancaire exclusivement dédié à l'activité du site en .fr", celui-ci n'étant en rien visé par les autorités américaines.

"L'arrêt du site est une conséquence indirecte de la décision d'Alderney. Cette procédure de suspension a provoqué le blocage de la plateforme informatique de FullTiltPoker. Le .fr est géré sur cette plateforme, ce que semblait ignorer la commission d'Alderney. (...) J'insiste sur le fait que la procédure menée par la commission d'Alderney provoque un effet de bord technique sur ce site mais n'a pas de rapport avec la situation de FullTiltPoker.fr".
Les décisions prises par la l'ARJEL

"Nous avons mis en demeure sans délai l'opérateur via son représentant juridique en France. Nous leur avons ordonné de trouver des solutions techniques pour que les joueurs français puissent accéder au site. Celui-ci nous a assuré rechercher de telles solutions. Nous attendons la réponse depuis hier, mercredi. Sans réponse, le collège de l'ARJEL aurait évidemment à statuer".

"Si le collège de l'ARJEL prend une décision au regard des éléments que nous attendons encore, il communiquerait immédiatement dessus".

L'article 25 de la loi n° 2010-476 du 12 mai 2010 énonce que les sites agréés doivent établir "des comptes séparés respectivement au titre des jeux et paris proposés […] et au titre des autres activités de l'entreprise en France et à l'étranger.

"La loi fait obligation à l'opérateur d'avoir un compte bancaire exclusivement dédié à l'activité du site en .fr. Ce compte doit être établi dans un établissement bancaire de l'Union Européenne. Le rôle de l'ARJEL est de s'assurer que ce compte est bien ouvert et d'avoir l'assurance par l'établissement bancaire de sa disponibilité. Une mise en demeure au responsable juridique a été également adressée en ce sens par l'ARJEL. […] Si ce compte n'était plus disponible, c'est qu'il y aurait eu un problème de nature pénal. Nous n'en sommes pas là et ce compte existe. La situation est suivie attentivement".

"Le compte bancaire dédié à l'activité en .fr n'est pas visé par la procédure américaine, procédure qui sert de base à celle de la commission d'Alderney".

L'Arjel joue sa crédibilité dans la crise de Full Tilt Poker

http://poker.blogs.liberation.fr/full/2011/07/larjel-joue-sa-credibilite-dans-la-crise-de-full-tilt-poker.html

Alors que les assises des jeux d’argent en ligne viennent de se terminer, une crise d’importance vient frapper le milieu du poker en ligne français. Il s’agit en fait des suites du fameux «black friday»: trois opérateurs dont les deux leaders du marché, Pokerstars et Full tilt poker, ont été accusés de fraude et de blanchiment d’argent par le FBI le 15 Avril dernier, et sommés de ne plus accepter de joueurs américains sur leur plateforme. Depuis cette date, si aucun problème de retrait d’argent n’a été constaté chez Pokerstars, Full Tilt n’a pu lui honorer les nombreux cash-out demandé par ces joueurs américains. Depuis mercredi 28 Juin, le site n’est plus accessible: la licence donnée par l’île d’Alderney qui héberge ses serveurs lui a été retirée.

Problème pour les joueurs français, cette plateforme de serveurs héberge également Full Tilt Poker.fr, site autorisé par l’Arjel (Autorité de régulation des jeux en ligne) ; les joueurs français n’ont actuellement aucun moyen de jouer, et surtout de récupérer leur argent sur le logiciel. La société ne communique pas sur ce problème - leur site internet indique simplement des problèmes techniques. Curieusement, le site de l’ARJEL ne fait pas non plus mention de ces difficultés.
Dans une interview à 20 minutes, le président de l’ARJEL Jean-François Vilotte c’est voulu rassurant, assurant que la situation de Full Tilt Poker.fr n’était qu’indirectement lié à celle de Full Tilt Poker.com. A la question centrale, «les joueurs seront-ils remboursés?», il répond: «le compte bancaire dédié à l’activité en.fr n’est pas visé par la procédure américaine». Il garantit ainsi l’existence d’un compte spécifique, mais pas directement celle des remboursements. Durant la période qui a suivi le Black Friday, d’importants retards dans les délais de retrait ont ainsi été constaté sur le site en .fr, ce qui tend à montrer que la séparation des comptes n’est pas si évidente que cela.

La situation pourrait se décanter dans les prochains jours, si les rumeurs d’arrivée d’un nouvel investisseur chez Full Tilt, notamment relayée par le LA times, se confirment. En attendant, l’incertitude demeure chez les joueurs, qui pouvaient espérer des réponses plus claires et plus rassurantes de l’autorité de régulation, qui lors de son lancement avait communiqué sur la sécurité que l’offre légale allait apporter aux joueurs, sur le thème «marre de se faire plumer».

La somme due par Full Tilt Poker.com aux joueurs américains est estimée à 150 millions de dollars. S’il est difficile de donner un chiffre exact, l’ensemble des Bankroll des joueurs français ne doit pas représenter 10% de ce chiffre, vu la modeste fréquentation de la salle de jeu. A comparer aux 900 millions d’euros qu’aurait déjà rapporté la taxe sur les jeux en ligne.

Pour conforter l’intérêt de l’offre légale, et prouver qu’elle est bien un organe de protection des joueurs et pas simplement une façade pour justifier la taxe sur les jeux, l’ARJEL, qui a accordé une licence à Full Tilt Poker et ne l’a pas retiré suite au Black Friday, doit rapidement garantir que les parieurs français ne seront pas floués quoi qu’il arrive. Il en va de sa crédibilité.

L'ARJEL suspend l'agrément de FullTilt.fr jusqu'à nouvel ordre

Faute de rétablissement des services informatiques et n'ayant fourni aucun document justifiant de sa situation financière, le couperet est tombé : l'agrément de FullTiltPoker.fr est suspendu à titre conservatoire.

En effet, pour le moment la décision n'est pas définitive et vaudra "jusqu’à la fin de l’instruction de la nouvelle demande d’agrément déposée par cette société le 17 juin 2011".

Aucune date n'est annoncée quant au résultat de cette instruction.

Lire plus: http://fr.pokernews.com/news/2011/07/l-arjel-suspend-l-agrement-de-fulltilt-fr-8902.htm

EDIT: http://www.poker-actu.fr/news-poker/full-tilt-poker-c-est-fini-meme-pour-la-france_3572

Qu'en est-il des joueurs qui disposaient d'une bankroll sur le .fr?

On peut récupérer notre argent ou il est définitivement perdu?

Article 20 minutes: http://www.20minutes.fr/article/753515/poker-fulltilt-interdit-arjel-joueurs-rembourses

so sick!

http://fr.pokerworks.com/actualites-sur-le-poker/black-friday-howard-lederer-rembourse-personnellement-todd-brunson-2011-07-20.html

Fonds bloqués sur Full Tilt - Lederer en personne rembourse Todd Brunson

Le joueur de poker américain Todd Brunson, fils du légendaire détenteur de 10 bracelets WSOP Doyle Brunson, a déclaré le 18 juillet 2011 sur son compte Twitter s’être personnellement fait remboursé par Howard Lederer les 150.000$ de fonds dont il disposait sur la salle Full Tilt Poker.com.

Les 150.000$ étaient dans le coffre de la voiture

Selon le récit qu’il communique sur son compte Twitter, Todd Brunson aurait rencontré de manière impromptue Howard Lederer dans un restaurant de Las Vegas lors de la soirée du 18 juin 2011. Il aurait alors confié au co-fondateur de Full Tilt être dans une situation financière délicate suite à sa participation aux 42eme World Series of Poker.

Howard Lederer aurait ensuite demandé à Brunson combien d’argent celui-ci disposait sur Full Tilt, conduit jusqu’à sa voiture, ouvert le coffre et remis en mains propres le montant en question.

July 18th 2011 11:00pm Todd Brunson tweeted this…

“Look who I just ran into.. I told him the wsop killed me and I was cash short……
He asked how much I had on tilt and I told him 150k.. He said come with me. We went to his car and he opened his trunk and paid me!!!!!!”

Une justice à deux vitesses?
Nul ne sait, à part lui-même, si les propos de Brunson sont véridiques ou relèvent de la boutade. Ils permettent cependant de s’interroger sur le fonctionnement à deux vitesses qui caractérise l’industrie du poker et dans lequel certains notables auraient la possibilité d’accéder à des privilèges au moment où des milliers de joueurs lambda ont leurs fonds bloqués sur la salle depuis plusieurs mois.
Lors des premiers jours suivant le Black Friday, les frères Dang annonçaient dans une interview accordée à Pokernews leur départ en retraite pour cause de chômage technique et révélaient avoir pu récupérer l’intégralité de leur bankroll sur Full Tilt Poker.com. Serait il envisageable de spéculer sur le fait que certain VIP de Full Tilt aient pu récupérer en catimini leur argent sur la salle suite à la pokerpocalypse qui a ébranlé l’industrie US du jeu ?
On serait également dans le droit de s’interroger sur la teneur des propos tenus par Brunson au sujet de Full Tilt. Est-ce que le fait que ceux-ci soient rendus public sur Twitter est un bienfait pour la communauté des joueurs de poker qui en accédant à ce genre d’information en découvre un peu plus sur les coulisses de l’industrie du poker ? Est-ce que cela n’attise à l’opposé encore plus l’ire des clients américains non remboursés ?

Full Tilt réouvert après le 26 juillet?

Quoiqu’il en soit, il faudra attendre le 26 juillet 2011 pour que l’ Alderney Gambling Control Commission prenne un décision finale concernant Full Tilt Poker. Suite aux proposition de rachat par un groupement d’investisseurs européens prêts à assumer le remboursement des clients de la salle, Full Tilt pourrait bien récupérer sa licence d’eGambling internationale et rouvrir ses portes dès la fin du mois.

Rien à voir avec FT mais 200% Poker vient de fermer ses portes. En sommeil depuis début mai, le site a annoncé cesser ses activités cette semaine.

Le 1er d'une longue série imo.

http://fr.pokerworks.com/actualites-sur-le-poker/jamie-gold-lance-sa-salle-de-poker-en-ligne-aux-etats-unis-2011-09-02.html

Le controversé champion du monde de poker 2006 Jamie Gold vient de procéder au lancement de sa salle de poker en ligne aux Etats-Unis.
Baptisée FreeGoldPoker.com, cette nouvelle salle 100% légale ne propose que des parties gratuites et distribue une cagnotte globale mensuelle de 100.000$.
Grâce à cette initiative, Gold qui peine à exister sur la scène du poker depuis son épique victoire dans le Main Event des WSOP se lance dans une nouvelle aventure qui pourrait éventuellement se transformer en un véritable filon d’or lorsque le marché du poker en ligne sera enfin régulé aux États-Unis.

FreeGoldPoker.com opère sur le réseau ZEN Entertainment Network, qui depuis sa création en 2006 s’est constituée une solide base de joueurs. Grâce à des nombreux annonceurs et de multiples contrats de sponsoring parmi lesquels figurent la League Ultimate Fight Championship, BMW ou Adidas, la salle FreeGoldPoker.com est en mesure de distribuer une cagnotte garantie mensuelle de 100.000$ via des tournois en ligne tournant 24h24 et 365 jours par an et débutant toute les 2 minutes.

En accueillant Jamie Gold dans son réseau, ZEN Entertainment Network, a recruté une figure emblématique et populaire du poker professionnel qui devrait lui permettre de bénéficier d’un nouvel apport de clients un peu différent de sa base de joueurs récréatifs. Un tel mouvement stratégique pourrait s’avérer fort judicieux si le réseau décide postuler à une licence fédérale lorsque les Etats-Unis légaliseront le poker en ligne.

Gold pourrait lui aussi se saisir de ce tremplin pour tenter également l’aventure du poker en argent réel légal. FreeGoldPoker.com lui permettrait de se constituer une clientèle et de la fidéliser avant de lui proposer le vrai frisson des parties en dollars. Après sa victoire dans le Main Event des WSOP 2006, Jamie Gold va-t-il une nouvelle fois transformer le plomb en or ?